ETA n'a pas trop le choix et ce n'etait guere surprenant.
L'etat Espagnol leur a probablement dit qu'il n'y aura pas de regroupement de leurs prisoniers en Euskadi et encore moins d'amnistie.
Et l'autodetermination est hors de question. Le nationalisme castillan est tres fort. Il faut voir comme ils sont fanatiques pour leur soi-disant "Etat de droit", "democratie" et leur "constitution" -le masque sous lequel se manifeste le nationalisme castillan. La greve de la faim de Juan Chaos est un exemple de l'inflexibilite.
Donc tant que l'etat espagnol ne bouge pas, il n'y a pas d'alternatives a la "socialisation de la souffrance". Tant que les familles aberzales devront faire des milliers de kms pour rendre visite a leurs prisonniers condamnes a des peines ridicules style 800 ans de prison, les politiciens, academiques, policiers et autres "democrates" dont Le Monde et Liberation sont tellement ferus ne pourront se deplacer sans leurs gardes du corps et suer chaque fois que quelqu'un sonne a leur porte.
La realite de la "democratie" espagnole, c'est la torture dans les commissariats etc